espace - temps et vice versa

La Liberté totale. Et c’est toujours vers l’ouest que ça se passe. Dans Into the wild

Ces images minuscules, inaltérables, logées dans la vase de la mémoire, ni enfouies, ni totalement récupérables. Et pourtant, chacune d'elle est une résurrection éphémère, un instant qui échappe à la disparition. Extrait de L'invention de la solitude....

Le temps n'a qu'une réalité, celle de l'instant . Autrement dit, le temps est une réalité ressérée sur l'instant et suspendue entre deux néants. dans L'intuition de l'instant , étude sur la Siloë de G. Roupnel

J'ai adoré, moi, lorsque j'ai eu quarante ans, l'incessant crépitement souterrain, le hurlement obstiné sous la neige, le désespoir muet au coeur du calme, la fragilité infinie, la solidité de la pierre posée sur le sable, l'invincible angoisse d'être...

Quelle saison du coeur est-ce donc que celle-ci, où l'on se précipite au secours des années oubliées, en feignant de les avoir entendues crier à l'aide. Dans Cette histoire-là.

Cette mystérieuse circonstance qui fait que les choses de notre passé continuent d'exister y compris lorsqu'elles sortent de notre vie, et s'épanouissent, même, en donnant chaque saison de nouveaux fruits, pour une récolte dont nous ne saurons plus rien....

Quand tu attends ou quand tu te souviens, m'a-t'il dit, tu n'es ni triste ni heureux. Tu as l'air triste , mais c'est juste parce que tu es en train d'attendre, ou de te souvenir. Ils ne sont pas tristes, les gens qui attendent, pas plus que ceux qui...

Mais c'est peut-être vrai, ce qu'il dit, que tous les chemins sont circulaires et qu'ils ne mènent pas quelque part mais à l'intérieur de soi, parce que le brouillard de nos peurs est trop épais, et les routes qui ont l'air de mener ailleurs sont des...

Je regardais par la vitre sans penser à rien, témoin passif de cette compression de l’espace et du temps qui donne le sentiment que c’est à l’écoulement du temps qu’on assiste de la fenêtre des trains pendant que le paysage défile.

Je suis un cimetière abhorré de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, Où gît tout un fouillis de modes surannées, Où les pastels plaintifs...